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Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

 Vol. 7 • No. 48 • du 11 au 17 juin 2014

Des milliers de manifestants exigent le départ de Martelly !

Par Marie Laurette Numa

Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

Des centaines de milliers de personnes ont gagné les rues de la capitale le jeudi 5 juin 2014, pour exiger en substance le départ de Michel Joseph Martelly, imposé à la tête d’Haïti par les puissances impérialistes, telles : les Etats-Unis, la France, le Canada, l’ONU et leur bras armé, la MINUSTAH. Les manifestants réclamaient également la libération de tous les prisonniers politiques et la cessation du processus de déguerpissement opéré par le pouvoir, mettant des dizaines de milliers de familles dans les rues, au centre-ville de la capitale.

Partis du quartier populaire de Bel-Air, les manifestants ont parcouru plusieurs autres quartiers avant d’arriver à leur destination devant la Palais national, interdit aux protestataires depuis un certain temps. Les manifestants portaient des pancartes et cartons rouges symbolisant le rejet du pouvoir qui s’amuse à leurrer le peuple par des promesses fallacieuses. « Nous exigeons le départ pur et simple de Martelly. Nous n’irons pas aux élections avec Martelly au pouvoir, sa place est réservée au Pénitencier national. Election, oui, mais pas avec Martelly au Palais national, » déclaraient des manifestants. D’autres chantaient à haute voix. « Voye rele ponpye, voye rele ponpye Martelly tonbe nan a a a a a. Vle pa vle fò l ale, prese, prese o ! Martelly di l ap kraze kay nou, prese, prese voye l ale. Sa sa ye la ? fòk Martelly ale, fòk Martelly ale. A bas Martelly ! A bas Martelly ! A bas Martelly 

La foule estimée à plusieurs dizaines de milliers de manifestants anti-Martelly continua de grossir à mesure que la manifestation approchait le centre-ville, où le séisme provoqué par le gouvernement Martelly-Lamothe a détruit les maisons de pauvres gens, jetant plus de 20 mille dans les rues. Armés de cartons rouges, les manifestants ne juraient que par le départ de Martelly qu’ils accusent de vouloir rétablir un régime totalitaire dans le pays. C’est avec ce cri que les victimes du nouveau tremblement de terre du centre-ville accueillaient les manifestants chauffés à blanc contre Martelly : « Si yo kraze kay nou n ap mete dife. Si yo kraze anba lavil yo, n ap boule Petyonvil. Pitit Petyon yo ap kraze kay pitit Dessalin yo. Pitit Dessalin yo ap boule Petyonvil. »Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

Poursuivant leur parcours, les manifestants ont pris la direction du Champ-de-Mars en passant par la rue Magloire Ambroise, rue Chavannes pour déboucher sur la rue Capois. De là, ils ont pris tête droite la direction du Palais national. Lorsqu’ils furent arrivés à l’intersection des rues Saint-Honoré et Capois, des policiers de l’Unité de Maintien d’Ordre ont tiré en direction des manifestants des grenades lacrymogènes mettant prématurément fin à la manifestation. Des manifestants blessés et des élèves se sont évanouis par inhalation.

Dans la même logique de mobilisation manche longue contre le pouvoir, le dimanche 8 juin dernier, le président Sweet-Micky s’est vu obligé de rebrousser chemin, lors d’une éventuelle visite au Fort-National. Des militants de Moleghaf ont organisé un véritable mouvement de résistance dans les hauteurs de ce quartier populeux. Au  moment où l’on entendit l’arrivée de Martelly, des barricades avec des pneus enflammés furent dressées sur toute la route, bloquant ainsi toutes les rues d’entrée au Fort-National.

Ce mardi 10 juin, des milliers de personnes sont à nouveau descendus dans les rues de Port-au-Prince pour continuer d’exiger le départ de Monsieur Martelly. Après avoir parcouru les rues de la capitale, en passant devant le local du Parlement, pour envoyer un message clair au président du Sénat, l’honorable sénateur Desras Simon Dieuseul, pour attirer son attention sur toute forme de négociation contre le peuple haïtien. La manifestation a été dispersée par la Police à l’angle des rues Saint-Honoré et Oswald Durand.

Actuellement, en Haïti la démocratie est en danger. Les droits à l’organisation, aux réunions, aux manifestations sont systématiquement violés par le pouvoir de Martelly-Lamothe. Des militants politiques sont incarcérés dans les prisons pour leur conviction politique. Certaines rues de la capitale sont formellement interdites aux manifestants. C’est un régime totalitaire qui s’est établi en Haïti depuis 2011 par la communauté internationale, ayant à sa tête la force d’occupation de l’ONU, la MINUSTAH. La présence de la MINUSTAH en Haïti depuis 10 ans, a rendu possible qu’Haïti soit classée parmi les Etats faillis.Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

 
Vol. 7 • No. 48 • du 11 au 17 juin 2014
 

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