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Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

 Vol. 7 • No. 45 • Du 21 au 27 Mai 2014

L’arrestation de Rony Timothée

Par Marie Laurette Numa

Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

 Il était environ 3h de l'après-midi, le samedi 17 mai 2014, quand sur le chemin de l'aéroport, une équipe de bandits ayant à leur tête l'inspecteur de police de la Croix des Bouquets, Lucien Andréville a procédé à l’arrestation du militant politique et porte-parole des Forces Patriotiques pour le respect de la Constitution (FOPARC), Rony Timothée

Il a été emmené à la prison de Pétion-ville où il a passé les nuits du 17 et du 18 mai, jour du drapeau alors qu’une manifestation avait été lancée pour ce jour-là à laquelle Timothée devait participer. Quelles raisons ont poussé le gouvernement Martelly-Lamothe à venir poser le grappin sur Timothée, après avoir failli lyncher le sénateur Jean-Charles, tout en annonçant un mandat d’arrêt contre Assad Volcy?

En réaction à cette arrestation, différents dirigeants partis politiques ont condamné cet acte qu’ils qualifient de barbare et d’arbitraire. L’avocat et ancien sénateur Samuel Madistin qui est maintenant l’un des dirigeants du Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique (MOPOD), a exprimé son indignation sous les ondes des radios en faisant savoir que l’arrestation de Timothée est illégale. « Seul un juge d’instruction peut émettre un mandat d’amener, le commissaire du gouvernement ne pouvant agir qu’en cas de flagrant délit », ajouta t-il pour corroborer sa déclaration.

Pour défendre le pouvoir, ce n’est pas Lucien Jura qui est venu le faire, c’est le porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti, Garry Desrosiers qui au grand jour a menti à la société en faisant savoir qu’un mandat a été décerné par le parquet de Port-au-Prince contre l’opposant politique depuis le 28 avril ; de même qu’il a laissé entendre qu’Assad Volcy avait un mandat après l’affaire du 8 mai à Gressier, alors que pourtant ce n’était que mensonge, selon les avocats de Volcy.Jean Claude Duvalier sera-t-il transféré

Ainsi, le lundi 19 mai, on aurait dû présenter Timothée devant ses juges naturels au Parquet du Tribunal civil de la capitale ; pourtant le pouvoir pour cacher ses manœuvres a préféré déplacer un de ses «juges zafra» Kerson Darius Charles et son substitut Jean Claude, les deux sous ordre de Jean Renel Sanon pour entendre Timothée au Commissariat de police de Pétion Ville. Pourquoi le pouvoir a-t-il eu peur de la mobilisation qui attendait Timothée devant le Parquet, si l’arrestation n’était pas illégale ? Le «juge zafra» au service de la réaction au pouvoir n’a fait qu’appliquer les consignes de son patron en envoyant Timothée au Centre de détention du Commissariat de police de l’Arcahaie.

L’autre question est de se demander de quoi le militant est-il accusé ? Si c’est pour troubles à l’ordre public et incendie de véhicules comme le gouvernement le prétend. Est-ce que des preuves ont été apportées montrant le nommé Rony Timothée en train de troubler la paix publique et d’incendier des véhicules ? A ce compte, les avocats de Timothée ont fermement réagi: « Nous voulons savoir si on n’a plus le droit de manifester dans ce pays. Nous voulons voir les preuves que détient la police pour incarcérer Rony Timothée » a fait savoir Me André Michel ; et Newton Saint-Juste de renchérir : « Nous sommes face à la mise en place d’un régime de répressions politiques et policières ».

Certes, quel est vraiment le rôle des policiers dans le pays ? Sont-ils des gendarmes au service de la réaction Martelliste ou des agents de l’ordre placés pour assurer la sécurité des gens et des biens publics du pays ? Voyons. La semaine dernière, au cours d’une interview avec Rony Jean Philippe, une victime des gangs d’un conseiller de Michel Martelly, Rony a expliqué comment la police l’avait trouvé baignant dans son sang après avoir été fusillé et laissé pour mort. Là, il n’y a pas eu de suite policière alors que pourtant des policiers de la PNH s’arrogent le droit d’arrêter des gens pour satisfaire le régime en place. C’est pour dire que certains policiers ne respectent pas les règles de la police. Il faut que le peuple prenne note de ces actes

Il est bruit que le pouvoir possède une liste de 20 autres militants politiques devant être arrêtés.  Nous les attendons à l’oeuvre.
 

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Vol. 7 • No. 45 • Du 21 au 27 Mai 2014
 

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