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Haiti-Liberte

 

Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

 Vol. 7 • No. 3 • Du 31 au 5 Aout 2013

   

Empoisonnement présumé du juge Jean Serge:
Les déclarations de son frère aîné Fritz Joseph

Par Isabelle L. Papillon

 ...
Dans une interview exclusive accordée à Radio Kiskeya, le jeudi 25 juillet dernier, le grand frère du juge empoisonné, Fritz Joseph des Etats-Unis étant, a fait part de certaines déclarations sur le décès suspect de son frère, Jean Serge Joseph, le 13 juillet 2013. Il a révélé que la  réunion a bel et bien eu lieu, et il promet de fournir toutes les preuves, «grâce à la technologie». Mr Joseph a indiqué catégoriquement, que c’est le doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Raymond Jean Michel, ami du juge qui l’a amené à ladite réunion. La troisième vérité: il dément la thèse selon laquelle le juge Jean Serge Joseph serait mort de congestion cérébrale ; donc il dit disposer d’éléments suffisants lui permettant de confirmer la thèse de l’empoisonnement. « Oui la rencontre a bien eu lieu, c’est le doyen (Raymond Jean Michel) qui a conduit Sergo (Jean Serge Joseph) chez l’un de ses amis. Le doyen est un vagabond. Sergo lui a apporté 10 marmites de riz. Je sais quelle quantité a reçu le doyen, mais je ne sais pas pour le ministre [de la Justice]. Sergo faisait beaucoup confiance au doyen. Je trouve cela bizarre qu’il [le doyen] dise qu’il n’était pas à la rencontre, qu’il n’y a pas eu de rencontre. Moi, je peux prouver que la rencontre s’est tenue. Je lui [Sergo] ai dit de ne pas y aller, mais a préféré écouter le doyen et il y est allé. J’aimerais savoir comment le doyen se sent, quand il sait très bien que les fils et filles de Sergo pleurent  à longueur de journée. Le doyen est un vagabond. Monsieur faites attention, il y a des méchants partout », a déclaré le frère du juge, Fritz Joseph.                                                                

Les autorités canadiennes ne restent pas indifférentes à l’assassinat par empoisonnement présumé du juge Jean Serge Joseph. Selon Presse.ca du Canada  [relayant] le Bureau du Médecin légiste (Coroner), le commissaire du gouvernement ou le Procureur de Québec enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph, un citoyen canadien  d’origine haïtienne décédé à Port-au-Prince le 13 juillet. Le Bureau du Médecin légiste a confirmé à la Presse qu’une autopsie avait été pratiquée jeudi à Montréal sur le corps du magistrat. Des informations indiquant qu’il pourrait s’agir d’un décès  survenu dans des circonstances obscures, ont convaincu le Médecin légiste  de fouiller le dossier.

Outre l’assassinat du juge Jean Serge Joseph qui instruisait l’affaire de corruption, d’usurpation de titres et de détournement de fonds de l’Etat, de la famille présidentielle impliquant la femme et le fils du président, Sophie et Olivier Martelly, une menace d’arrestation planait sur l’un des avocats, qui a introduit cette affaire par devant la justice haïtienne, Me André Michel. C’était le vendredi 26 juillet 2013. Il se trouvait dans son cabinet, quand des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont encerclé son cabinet à l’avenue Christophe, à Port-au-Prince. N’était-ce le soutien des dirigeants d’organisations de défense des droits humains, ses confrères au Barreau de Port-au-Prince et d’autres personnalités, il eut été sous les verrous. Un véhicule du corps UDMO (1-547), rempli de policiers cagoulés était présent devant le cabinet de l'avocat, à l’Avenue Christophe en fin d’après-midi. "Je suis à mon bureau, je ne vais pas sortir. Ils doivent venir me prendre", a déclaré Me Michel qui parle de persécutions politiques du régime kaletèt de Sweet Micky. Un autre  avocat, Newton Saint-Juste également engagé dans les poursuites contre l'épouse du président Sofia  et son fils Olivier Martelly, a dû lui aussi se mettre à couvert. "Je sais qu'ils vont venir m'arrêter. J'attends mon tour", a-t-il déclaré.                       

Après l’assassinat du juge Jean Serge, le plaignant et ses avocats se trouvent menacés de persécution politique. Le pouvoir en place cherche par tous les moyens à étouffer l’affaire. Peut-on parler d’Etat de droit, quand les autorités qui sont placées pour faire respecter les droits des citoyens participent directement dans la violation de ces droits ? Cet acte arbitraire ne confirme-t-il pas la thèse qui fait croire qu’en Haïti, actuellement, l’Etat délinquant qui nous a été imposé se prend maintenant à terroriser la population ?
 
 
Vol. 7 • No. 3 • Du 31 au 5 Aout 2013
 

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