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Haiti-Liberte

 

Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

 Vol. 7 • No. 20 • Du 27 Novembre au 3 Decembre 2013

   

D’un sit-in à une grande manif devant l’ambassade U.S

Par Pierre Quiroule

...

«Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !» Victor Hugo

La décision d’une manifestation prévue pour le 29 novembre devant l’ambassade des Etats-Unis, à Tabarre, avait été prise principalement par l’organisation populaire de base FOPARK, de sensibilité politique prolavalassienne. Toutefois Fanmi Lavalas elle-même, de même que le groupe MOPOD ne s’étaient pas manifestés. Ils semblaient garder l’expectative. Vendredi dernier, Fanmi Lavalas a rompu le silence en lançant le mot d’ordre de simplement commémorer la mémoire des victimes du massacre à la ruelle Vaillant le 29 novembre 1987, plutôt que de manifester devant l’ambassade états-unienne. Pourtant, le 25 octobre 2010, Fanmi Lavalas avait organisé un sit-in d’une centaine de personnes devant l’ambassade américaine pour réclamer le retour de son leader. La coordonnatrice  Maryse Narcisse y était.  Alors ? Epi, epi, anyen.

            Tout de suite après, quelques groupes proches de Fanmi Lavalas dont le MOPAD ainsi que le MOPOD ont vite rejoint le choix de la ruelle Vaillant. Un choix suspect, d’autant que des rumeurs font état de coups de téléphone de l’ambassade états-unienne à Madame Aristide qui, bien entendu avait mission de relayer le message à son mari, l’ex-président Aristide. Ce dernier aurait ainsi calmé les ardeurs nationalistes et charlemagne-péraltistes de ses partisans, particulièrement des chefs de file des bases Lavalas, malgré les dénégations simplistes, niaiseuses et ridicules de André Fadot qui a voulu faire croire au micro de Radio Kiskeya, à l’émission «Di m, m a di w» de ce mardi 26 novembre : «Prezidan Aristide pa gen anyen pou l wè ak sa». Qui veut nous emmener en bateau ?

            Nombre d’observateurs et de militants progressistes radicaux ont senti derrière ce soudain changement de cap la manifestation dévoyée de la main (lourde), ou mieux de la voix (insistante sinon menaçante) de l’Oncle qui a fait pression sur un leadership autrefois très djanm et récalcitrant par rapport à l’impérialisme. «Ah que les temps ont changé, revolisyon pa ka fèt momentané !», chantait Manno Charlemagne. En effet on peut se rappeler que lorsque le très impertinent président Carter, lors des élections du 16 décembre 1990, était venu demander au candidat gagnant Aristide de se désister en faveur du perdant Bazin, le petit prêtre des pauvres avait alors demandé au gringo d’aller faire cette proposition à un peuple damou pour son Titid.

S’il est vrai que Madame Pamela White a eu l’outrecuidante impertinence de ce coup de téléphone, sans doute enjoignant l’ex-président Aristide de calmer ses partisans, pourquoi le leader encore incontestablement populaire de Fanmi Lavalas n’avait-il pas de préférence demandé à Madame l’ambassadrice d’aller s’adresser au peuple ? Signal FM  aurait volontiers accordé ses micros à cette dernière pour ses éructations. En passant, ce n’est pas le ton bon enfant de André Fadot qui ferait croire à Marvel Dandin ou aux auditeurs vifs d’esprit que «Aristide pa pran nan presyon». On n’est pas des enfants de chœur, pauvre Fadot!

            A l’émission Ranmase de samedi dernier, on a entendu l’ex-chef du corps répressif des Léopards, Himler Rébu, ex-«professeur de psychologie des foules» à l’académie militaire macoute jeanclaudiste, on l’a entendu donc s’inquiéter de dérapages ou d’agents provocateurs qui infiltreraient la manif projetée devant l’ambassade américaine: «e lè sa a, ou pa konn sa k ka rive». Le léopardin sait très bien que lors de la manifestation pacifique, ordonnée, du 19 novembre écoulé, ce sont les voyous, sousou et grangou payés par le pouvoir qui avaient causé tout le grabuge, non pas les manifestants. Si la gente macouto-martellyste n’est pas payée pour aller faire de la provocation, il n’y a aucune raison pour qu’une manifestation ordonnée ne se fasse pacifiquement devant l’ambassade américaine, le vendredi 29 novembre. D’ailleurs, serait-ce la première fois qu’on manifeste devant l’ambassade américaine ?

 Le peuple saura, le 29, où et qui sont les politiciens et groupes politiques pusillanimes incapables de dire NON à manzè dyab.
 
 
Vol. 7 • No. 20 • Du 27 Novembre au 3 Decembre 2013
 

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