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Haiti-Liberte

 

Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

 Vol. 6, No. 24 • Du 26 Décembre 2012 au 1er Janvier 2013

   

Est-ce le retour à la persécution politique ?

Par Isabelle L. Pappillon ...
Il est bien clair maintenant que le gouvernement réactionnaire Martelly-Lamothe exerce une vague de répression politique sur des militants politiques qui s’opposent au régime Kaletèt. Cette répression prend plusieurs formes comme : arrestation, emprisonnement, intimidation, menace. Le nouveau commissaire du gouvernement GNBiste, Lucmane Delile, qui prétend être à la recherche des bandits, des kidnappeurs, a pris la liberté de procéder à des arrestations illégales et arbitraires n’importe où, de n’importe qui, faire des menaces sur des militants politiques et même fomenter  des dossiers pour pouvoir arriver à arrêter des parlementaires qui sont ouvertement dans l’opposition. Il se faisait passer pour un procureur de la république puisqu’il tire à boulets rouges sur le sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles. Alors là, une véritable saga s’est enclenchée entre ce commissaire kaletèt et le sénateur de l’opposition.                                            

Le sénateur Moïse Jean-Charles l’a qualifié de voyou de grand chemin, qui, à la faveur du coup d’Etat-kidnapping du 29 février 2004 et de la sélection de 2010-2011 portant un bandit légal au pouvoir, a osé penser qu’il serait capable d’intimider un sénateur de la République. « Lucmane Delile n’est même pas un commissaire de la Croix-des-Bouquets, voire un procureur de la république. Etait-ce moi qui, avant de devenir président, étais impliqué dans des affaires de drogue, de kidnapping et des activités de bandit légal, de l’assassinat en juillet 2005 du journaliste et poète Jacques Roche », s’est-il interrogé.

Sur la même lancée, le 23 novembre 2012, Lucmane a procédé à l’arrestation de trois (3) militants de l’Organisation populaire dénommée « Mas popilè Mayigate » aux environs de la place de l’aéroport, sur l’ordre de l’agent intérimaire de l’Exécutif de la commune de Tabarre, Chenet Corriolant alias Yaboute. Il s’agit de Petit-Frère Saintil, Mackendy Baptiste et de Emmanuel Pierre alias Manno. Ils sont tous actuellement écroués au pénitencier national sur le chef d’accusation de kidnapping, association de malfaiteurs entre autres. Le 16 décembre 2012, des policiers à bord d’un véhicule sans porte, immatriculé 1-457, connu sous le nom de « zo reken » qui sème le deuil à la capitale, ont procédé à l’arrestation de 21 personnes à Lalue, quelques heures de temps avant la fin d’une manifestation des partisans Lavalas pour commémorer le 22e anniversaire de la victoire de la démocratie sur l’arbitraire. Il faut rappeler également que depuis le 27 juillet 2012, Jean-Robert Vincent, un militant politique arrêté à Lalue, au centre de la capitale, n’a jamais été présenté devant les tribunaux qui doivent dire le mot du droit, puisqu’il est encore gardé au pénitencier national.                                       

Actuellement, en Haïti, les chefs de gangs de kidnappeurs comme Clifford Brandt et Marc-Arthur Phébé, les criminels comme le conseiller spécial du président Martelly, Mercidieu Calixte Valentin, des violeurs (kadejakè) comme le président du Conseil Electoral présidentiel, Josué Pierre-Louis et d’autres criminels au sein du Cabinet du président Martelly sont mieux traités que des prisonniers politiques. Clifford Brandt et ses membres de bande organisée se trouvent dans une prison flambant neuf à la Croix-des-Bouquets, tandis que les prisonniers politiques gémissent au pénitencier national.                   

De plus, le commissaire du gouvernement a enclenché la machine de répression du pouvoir kaletèt. Il utilise la méthode archaïque d’intimidation sur des militants de vieille date, dans le camp du peuple. Après René Civil qui était convoqué au Parquet, le mercredi 19 décembre dernier ; six (6) autres militants sont à nouveau convoqués au Parquet le vendredi 21 décembre, après l’annonce d’une nouvelle manifestation pour exiger le départ du président Martelly à la tête du pays. Il s’agit de Biron Odigé, Timothé Rony, Franco Conille, Rosier Edner, alias Dessalines, Pè Roro, ti Elyse, tous membres de la plate-forme organisationnelle dénommée : Force Patriotique pour le Respect de la Constitution (FOPARC.                                                                                                 

En fin d’année 2012, le gouvernement répressif Martelly-Lamothe ne se contente plus de violer les droits du peuple haïtien, il passe maintenant à l’étape supérieure, la répression politique sur toutes les couches défavorisées : les pauvres des quartiers populaires, les membres des organisations populaires, les étudiants, les professeurs d’école, les petits commerçants qui revendiquent le changement dans leurs conditions sont tous dans le collimateur Martelly-Lamothe.
 

 
 
Vol. 6, No. 24 • Du 26 Décembre 2012 au 1er Janvier 2013
 

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