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Depuis
environ un mois, le Comité de recherches pour le Développement
et l’Organisation de Port-Salut (CREDOP), Sud d’Haïti a
clairement dénoncé, dans une note de presse, les actes immoraux,
inhumains, sadiques, malhonnêtes et criminels des soldats de
l’Organisations des Nations Unies, en Haïti depuis plus de sept
ans sous couvert de Mission des Nations Unies pour la
Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). L’un des responsables de
cette organisation régionale, Ernso Valentin s’est étonné de
constater que les soldats du contingent Uruguayen cantonné à
Port-Salut se sont livrés à des actes immoraux sur des enfants
(de deux sexes) défavorisés de la zone. Ils profitent de la
situation de misère pour les harceler et prennent plaisir à
filmer leurs actes malhonnêtes pour ensuite les exhiber.
Définitivement
une Vidéo intitulée : « Minustah feat Johnny » a déjà fait le
tour de Port-Salut avant d’arriver à Port-au-Prince pour se
répandre maintenant dans le reste du monde, via l’internet.
Cette video montre les actes de viol pédophile des soldats de
l’ONU en flagrant délit de viol, de « kadejak », d’homosexualité
sur le jeune Johnny Jean âgé de 18 ans. Elle est une preuve
irréfutable, démontrant une fois de plus un autre scandale
impliquant les soldats des Nations Unies.
Sur les ondes
d’une station de radio de la capitale, la victime Johnny Jean a
expliqué avec force de détails comment il a été violé par 4
soldats de l’ONU, du contingent Uruguayen de la Minustah, basé à
Port-Salut. En sortant d’un terrain de football, en route pour
se rendre chez lui, il a été contraint d’entrer à l’intérieur de
la base et d’avoir des relations sexuelles avec deux soldats,
alors que les deux autres qui cautionnaient cet acte bestial et
immoral le frappaient à maintes reprises. « J’ai été sodomisé
pendant 10 à 15 minutes par les soldats, Kolke, Rodriguez alors
que Nicolas et Léo en profitaient pour m’infliger des sévices
corporels. Les violeurs m’avaient attiré à l’intérieur de leur
base, alors que je revenais tranquillement d’un terrain de foot
où les jeunes du quartier ont l’habitude de se détendre », a
indiqué Johnny Jean.
Il a fait
savoir qu’il n’avait jamais eu auparavant de rapports sexuels
avec un homme. Il réclame désormais justice et réparation. Il a
confirmé avoir refusé tout arrangement à l’amiable proposé par
ces violeurs. Finalement, la justice de Port-Salut a été saisie
de cette affaire par une plainte formellement déposée au
tribunal de paix de la zone. Le juge de paix, maître Paul Tarte
a confirmé la nouvelle, et cette plainte est accompagnée d’un
certificat médical délivré par un médecin d’un Centre sanitaire
de référence de la commune, révélant que « Johnny Jean a
réellement subi des agressions sexuelles. »
De plus, il a
affirmé qu’il est en possession d’une vidéo de l’acte obtenue
par téléphone et envoyée par Bluetooth. Cette vidéo a déjà fait
le tour de Port-Salut et apporte davantage de preuves, car elle
décrit de façon écoeurante la manière révoltante dont les
soldats onusiens ont procédé au moment où ils commettaient leur
forfait sur le jeune compatriote, élève de cinquième année
fondamentale. « En violant le jeune homme dans une chambre de
leur base, les soldats semblent heureux. Ils rient, ils sont en
joie, ils paraissent jouir du bonheur le plus parfait de la
terre. L’acte s’est produit depuis environ un mois. Cependant,
par crainte de ses parents, l’agressé a dû jusque-là garder la
chose secrète » a déploré le juge. Selon le juge, le dossier est
au Parquet près le tribunal de première instance des Cayes pour
les suites nécessaires.
Suite à cet acte crapuleux et bestial, les soldats de l’ONU
impliqués dans le viol d’homosexuel collectif ont été transférés
à Port-au-Prince, a-t-on appris. Le juge de paix, Paul Tarte a
confirmé que les soldats incriminés ont été relevés de leur
poste à Port-a-Salut où ils ont été placés en isolement. Ils ont
été actuellement transférés à Port-au-Prince. Le juge a
également indiqué qu’il a eu une rencontre avec le commandant du
contingent uruguayen, Fernando Perez dans son bureau qui lui a
annoncé que des mesures disciplinaires ont été prises contre les
militaires qui se sont rendus coupables de cet acte odieux.
Selon une agence uruguayenne en ligne, les militaires
homosexuels de l’ONU seront rapatriés sous peu et l’Uruguay a
demandé à l’ONU le retrait progressif de ses troupes présentes
en Haïti. Les forces d’occupation de l’ONU comptent 900 soldats
uruguayens. Le ministère de la défense de l’Uruguay a sollicité
l’ouverture d’une enquête urgente sur ce dossier. Le ministre
uruguayen de la défense, Eleuterio Fernandez Huidrolo a confirmé
que l’enquête se poursuivra en Uruguay jusqu’à ce qu’elle
aboutisse et que les sanctions appropriées soient appliquées
avec la plus grande rigueur aux responsables de cette pratique
infâme. Le chef du contingent uruguayen de la Minustah a été
révoqué par les responsables des forces d’occupation de l’ONU.
Le président
haïtien, Michel Joseph Martelly a légèrement condamné cet acte
barbare en déclarant : « Cet acte de viol, a révolté la
conscience nationale, et il attend un rapport détaillé
rétablissant l’exactitude et les circonstance des faits. » Le
chef civil des forces d’occupation de l’ONU en Haïti, le
chilien, Mariano Fernandez, selon des informations diffusées
aurait présenté des excuses aux autorités haïtiennes après ce
scandale d’agression sexuelle. Parait-il, il a téléphoné au
Premier ministre démissionnaire, Jean Max Bellerive pour lui
présenter ses excuses et annoncé que les mesures conservatoires
ont été prises pour isoler les soldats coupables de ce forfait.
Cependant, certains estiment que ces excuses doivent être
publiques et Mariano Fernandez doit faire de même pour tous les
autres crimes commis sur nos compatriotes, notamment la
propagation de l’épidémie de Choléra qui a déjà tué plus de 6
mille Haïtiens.
Cet acte odieux a soulevé la colère et l’indignation de la
population de Port-Salut. Des habitants ont clairement affirmé
que la MINUSTAH est un fléau pour la population de la région. La
Minustah avait récemment démenti les allégations d’abus sexuels
commis par ses soldats dans le Sud du pays. Certains estiment
que, si les casques bleus de l’ONU en Haïti se sentent
confortables dans ces actes de violence et d’abus sexuels, c’est
que généralement ils sont tolérés et couverts par les
responsables des forces onusiennes, toujours prêts à les
innocenter, mêmes en cas de flagrant délit. « Si pat gen sitirè,
pa ta gen vòlè. » dit-on en Haïti très souvent. Bien que des
études scientifiques prouvent que l’épidémie de Choléra a été
bel et bien importée en Haïti par les soldats de l’ONU, les
responsables de la Minustah continuent de le nier. |
