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Edition Electronique
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
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Notre Editorial
 
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Vol. 4 No. 41 • Du 27 avril au 3 mai 2011
C’est qui le principal responsable?
Par Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Dans ce contexte de tension électorale, suite à la nomination de Michel Martelly comme président pour succéder au laquais René Garcia Préval, les forces occupantes semblent avoir le vent en poupe. Elles n’entendent point négliger aucune des questions pouvant mener à une certaine équivoque, une quelconque ambiguïté pouvant par la suite empêtrer leur nouveau pantin. Aussi, l’offensive savamment déclenchée par les puissances occidentales, à savoir les Nations unies, le Brésil, le Canada, l’Espagne, les Etats-Unis, la France et l’Union européenne, contre les agissements frauduleux du régime au pouvoir à la suite des résultats du Conseil électoral provisoire pour mettre un terme à sa mascarade électorale, n’a rien d’étonnant. Elle n’est que le révélateur d’une contradiction interne entre le pouvoir et ses mentors de la Communauté Internationale. Il s’agit davantage de divergences de forme que de fond.<p> Un certain rappel paraît nécessaire pour comprendre sur quelle toile de fond s’inscrivent les actuelles accusations allant d’un larron à l’autre.<p> En effet, bien avant la mascarade électorale, justement tout au début du processus, des organisations progressistes et populaires élevaient des quatre coins du pays leurs voix pour dénoncer les composantes de ce CEP en faisant savoir, qu’étant taillé sur mesure et piégé au départ, cette institution bâtarde ne saurait accoucher du scrutin du 28 novembre que d’une farce. En ce temps là, la Communauté Internationale, de connivence avec Préval couvait déjà quelque chose de louche capable de faire basculer les différentes institutions du pays dans le chaos en les réduisant à leur plus simple expression pour bien asseoir non seulement leur occupation, mais aussi pour mettre à l’écart le parti le plus populaire, l’organisation Fanmi Lavalas, une façon d’éviter que les masses populaires ne viennent démasquer leur complot. Aussi, faisait elle la sourde oreille à de nombreuses revendications populaires.<p> En guise de compensation, pour ainsi dire, les puissances coloniales dictèrent aux conseillers électoraux leurs premiers actes malhonnêtes. Or, les voilà aujourd’hui qui crient aux falsifi cateurs de scrutin. Et c’est justement de l’ambassade de l’empire que tous les mauvais coups ont été planifi és et préparés. Là, en effet, on retrouve le traditionnel catalogue de tous les sales coups. Ainsi, dans une note de presse, ils ont fait savoir à Préval que <i>« les Etats-Unis partagent la préoccupation exprimée par la Mission Conjointe OEA-CARICOM d’Observation Electorale (MOEC), en ce qui a trait aux rapports et allégations de fraudes autour des résultats défi nitifs du second tour des élections législatives du 20 mars publiés par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), suite au processus de contestation. »</i><p> Le comble dans tout cela, c’est qu’en fi nal ils sont pris à leur propre piège, puisque tout ce qu’avait exécuté le Conseil électoral Provisoire relevait de leurs instructions et de leur stratégie d’écarter les trouble-fêtes que constituaient les masses populaires. Alors maintenant, que reprochent ils à leur valet de CEP ? Le bluff, la corruption, les fraudes électorales ne sont-ils pas des armes politiques aussi vieilles que la domination des puissances impérialistes sur certains pays pauvres ? La politique impériale vise à attiser la panique dans les pays dominés afi n de mieux faire sentir la poigne de l’oncle Sam pour torpiller les efforts des peuples. Ils se font à la fois juges et partis et qui pis est, ce sont également eux qui auraient ordonné à Madame Manigat de ne pas contester les fraudes électorales du second tour et tout ce qui s’était passé le soir du 3 avril au centre de tabulation afi n de catapulter leur homme de main Michel Martelly au pouvoir. N’est ce pas entretenir le mythe que le peuple haïtien tolérera que ses espérances soient trahies de cette manière, par un Préval qui a placé toute sa confi ance dans l’impérialisme ?<p> Un tel contexte exige une seule et unique alternative pouvant redonner de l’espoir aux peuples en lutte. Il s’agit simplement de se battre et d’en arriver à l’annulation de toute la mascarade électorale, la présidentielle et les législatives vu qu’elles ont été toutes frauduleuses en bloc.<p> Les organisations populaires conséquentes qui n’avaient jamais cessé de dénoncer les élections doivent continuer à le faire en exigeant que la Minustah parte et que les forces impérialistes laissent au peuple haïtien le soin d’organiser ses propres joutes comme il avait coutume de le faire. Ce n’est pas aux colons à venir nous dire ce qui devrait être bon pour nous autres.<p> Face aux fossoyeurs de la liberté et aux vendeurs de patrie, nul doute que le peuple haïtien si tenace, si fi dèle à son passé de luttes, saura bientôt trouver des réponses aux défi s qu’il doit relever, face à tous ceux qui se sont dressés sur sa route pour le priver de sa reconquête de l’indépendance et de sa dignité.
 
 
 
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