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Vol. 10 • No. 26 •
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Notre Editorial
 
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Vol. 4 No. 35 • Du 16 au 22 mars 2011
La voie de la dignité: Boycottage et Unité !
Par Jacques Elie Leblanc

 
 
EDITORIAL
Nous sommes à quelques jours du second tour des pseudo- consultations populaires du 20 Mars 2010, alors que nous constatons une certaine indifférence à l’égard des agitations de ces deux laquais des puissances occidentales. Il n’y a pas à le cacher, la campagne électorale est tout à fait discréditée. Le peuple lui-même considère les candidats comme des fantoches.<p> Quelle est la cause de cette désaffectation? Cette désaffectation, il n’y a pas de doute, rejoint celle qui frappe toutes nos institutions nationales. Elle est un signe de cette crise morale que nous dénonçons depuis belle lurette. Mais il y a aussi des causes immédiates: l’insécurité ambiante; le refus de reconnaître au peuple haïtien le droit à l’autodétermination; la certitude que l’on a que les élections ne seront pas inclusives, honnêtes, démocratiques et libres ; non dans le sens que le gouvernement aura ses propres candidats, mais en celui qu’il pourrait se saisir des urnes et qu’il n’hésite point à user de violence et de fraude pour assurer le succès des candidats offi ciels.<p> Entre parenthèse, nous ne sommes pas de ceux-la qui rêvent de voir le Gouvernement se désintéresser des élections comme si d’ailleurs il le pouvait, alors que les résultats de celles-ci doivent avoir une infl uence directe et déterminante dans une certaine mesure sur la politique générale.<p> Il y a encore à ajouter que la désaffectation provient aussi de la condamnation de la politique du gouvernement, puisque cette politique ne sert que d’asservissement et de corruption à des organisations populaires, des forces syndicales, de contingentement des libertés publiques, de prévarication, de soumission totale à l’impérialisme Américain et Français et de méconnaissance absolue des problèmes essentiels de ce pays camoufl ée sous un vocable de « reconstruction nationale ».<p> Depuis 1986, des puissances mondiales s’acharnent contre notre pays. Contre lui une bataille est engagée par ces géants. Ils pensaient qu’ils allaient parvenir à mettre le peuple à genoux en quelques mois. Cependant, l’élan vers la démocratie, vers la liberté et la volonté indéfectible d’aller de l’avant, a été plus fort que les dollars et les engins de mort.<p> Nous sommes en face d’un dilemme. Les deux aspirants au fauteuil présidentiel sont dépourvus d’actes et de foi pouvant témoigner de leurs caractères propres à les recommander à cette haute fonction à cette heure délicate de notre vie nationale. Leurs programmes sont des programmes de fantaisies qui font penser à des facéties de foires.<p> Cependant, le peuple ne leur pardonnera pas, car il sait ce qu’il fait. Il sait que les élections du 28 novembre n’étaient pas libres et que les résultats du scrutin n’étaient pas leur choix, mais plutôt celui de la Communauté internationale. Il faut secouer l’apathie de la nation pour qu’elle rejette le joug étranger et punisse les faux frères qui trahissent. L’idée révolutionnaire doit pénétrer les couches les plus profondes de notre structure sociale pour que le peuple tout entier s’oppose à cette honteuse mise aux enchères. Le paysan, l’ouvrier, les progressistes doivent comprendre que leur libération exige le triomphe de la révolution. Ils ne peuvent plus permettre le retour de la dictature qui dans le passé a protégé les trafi quants. Alors, c’est à nous de la presse libre et non achetable de désigner du doigt ceux qui auront mis la république à l’encan.<p> Et comme l’ordre social bourgeois est incapable de coexister quelques temps avec la démocratie, ce serait à une autre dictature fasciste que nous aboutirons un jour ou l’autre. La présence de Jean Claude Duvalier sur le terrain et la percée fulgurante et humiliante de Martelly sur la scène politique sont les signes avant-coureurs des actions néfastes à venir.<p> C’est une question de souveraineté et de dignité qui est à l’ordre du jour. Il ne faut pas que soit encore escamotée la confi ance du peuple que des défenseurs improvisés qui de tout temps ont pataugé dans les mauvaises gamelles, s'arrogent aujourd'hui le droit de vouloir atténuer l'enthousiasme naïf d'une classe qu' ils ont toujours ignorée, au bénéfi ce de leurs seules ambitions personnelles Entre des lignes de pensée où il n’existe de différence, en mettant les choses au pire, que des nuances, on ne voudra peut-être jamais s’entende pour ne pas s’entredéchirer inutilement. En le faisant, on ferait là que le jeu de l’adversaire, local et international qui déjà est repassé à l’offensive pour nous porter longtemps encore des coups douloureux, si nous demeurons divisés.<p> Le boycottage du second tour devient notre mot d’ordre. La constitution d’un front-uni s’avère aussi indispensable. L’union révolutionnaire que nous proposons doit faire bloc pour rassembler vite sous ses bannières les avant-gardes du prolétariat, de la Jeunesse universitaire, des partis et organisations de gauche et toutes les organisations démocratiques où la cohésion et l’unité deviennent une nécessité.<p> L’heure de la grande bataille pour la libération des masses a sonné. De partout monte la puissante symphonie des exploités et des crucifi és. Allons! Serrons les rangs. Créons un nouvel ordre social. Sur les ruines calcinées et fumantes d’une civilisation agonisante, élevons l’édifi ce d’une civilisation fondée sur le socialisme, soutenu par la solidarité, illuminé par la fraternité.
 
 
 
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