Haiti Liberte
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Edition Electronique |
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan au
10 Jan 2017 |
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Vol. 8 • No. 18 • Du 12 au 18 novembre 2014 |
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Lecteurs et sympathisants, Haiti Liberté
a besoin de vous ! |
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Berthony Dupont |
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EDITORIAL |
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Il est une lutte évidente et permanente, celle que mènent les
peuples du monde entier contre les puissances impérialistes.
Mais, un fait reste important et même capital à signaler :
l’impérialisme ne se limite pas à l’occupation, au pillage, à
l’exploitation et au génocide ; il essaie de se maintenir dans
le monde par d’autres moyens, en véhiculant des messages
et surtout une vision mensongère de la réalité totalement aliénante.
C’est le travail de sape de l’impérialisme culturel et il est
dans tous ses aspects plus grave et plus dangereux que les
actes politiques pervers. Quand Michel Martelly, tout récemment,
devant les cameras de la presse française déclarait qu’il
a suggéré à François Hollande de nous envoyer des professeurs
de français, c’est là l’illustration parfaite d’une mentalité colonisée
par les forces impériales.<p>
Un autre aspect aussi significatif que le premier, c’est le
show business qu’utilise ce régime pour tromper les indécis
et surtout les naïfs. Cette stratégie de propagande démesurée
marche très bien au sein des jeunes dans le pays. C’est ainsi
que le phénomène Sweet Micky a été dans un certain sens
incorporé dans la politique haïtienne pour être utilisé par une
mafia capitaliste qui nous a imposé ce fantoche de président
qu’est Michel Joseph Martelly.<p>
C’est dans cette même veine, la semaine dernière, à Miami,
que Laurent Lamothe s’est fait honorer par des mercenaires
hauts de gamme du monde des affaires, du même acabit que
lui, au service du capital international, et qui ont fait du personnage
une vedette afin de le maquiller pour sa candidature à
la présidence. Alors que le peuple exprime hautement son rasle-
bol du tandem Martelly-Lamothe, exigeant qu’il s’en aille
pour être jeté dans les oubliettes de l’histoire, Maria Lourdes
Gallo, Directeur exécutif du « Latin Trade Group, un organisme
à la solde de l’impérialisme, financé et téléguidé pour organiser
de pareils spectacles, déclara au cours de la cérémonie, manière
de narguer la colère populaire : « Nous sommes ravis de reconnaître
les réalisations remarquables du Premier Ministre Lamothe
[...] au cours du 20e anniversaire du BRAVO Business
Awards. » Il ne faut pas s’en étonner, car c’est une orchestration
bien programmée par des agents-experts en la matière ; et
à ce sujet, la décoration de Gérard Latortue par l’ancien chef
de la Minustah Juan Valdes sous les recommandations de la
présidente du Chili Michelle Bachelet entre également dans le
même scenario.<p>
Tous ces spectacles Hollywoodiens ne visent généralement
qu’un public bien déterminé : les masses populaires. Ils
se veulent réalistes ; mais au fond ils n’ont de réalisme que
la volonté de bafouer, de piller, d’exploiter vu que tout a été
planifié, arrangé, idéalisé, alimenté de faits et de mensonges
trahissant la vie de certains cadres avec de fausses passions et
de faux problèmes. A la vérité, Martelly et son gouvernement
excellent à faire passer le mensonge et la médiocrité pour la réalité.
En fait, il y une aberration grossière à vouloir désorienter
toute réflexion conséquente sur le présent. C’est un travail de
falsification, un faux miroir de la réalité ; sauf que la question
politique qu’on doit se poser à l’heure actuelle est la suivante :
comment contourner cette pseudo réalité, cette propagande qui
marche bien chez nous ? À cause du reste d’un grand vide à
combler ! En d’autres termes, c’est le poids des régimes corrompus
à la solde d’un néo-colonialisme qui refuse de dire son
nom versus le poids des peuples libres qui refusent de céder
aux diktats et aux ordres du dominateur.<p>
Pour combattre cette propagande de vautours, nous avons
besoin de médias progressistes, conséquents, dans la trempe
du journal Haiti Liberté qui n’utilise pas un langage flagorneur.
Nous avons le courage de dénoncer et de combattre, malgré
les difficultés et les obstacles, l’ennemi de l’Amérique Latine
le plus endurci, l’ennemi de l’indépendance économique et de
l’autonomie politique de tous les pays latinos Américains, du
nôtre en particulier, l’Impérialisme-expansionniste et annexionniste
hypertrophié nord-américain pour qui notre pays doit
rester une chasse gardée, une propriété privée pour les investissements
de capitaux afin que ces derniers bénéficient d’une
main d’oeuvre proche d’une vison esclavagiste et de la misère
infrahumaine des masses qui conditionne des surprofits, aux
dépens mêmes de ces mêmes masses. Telle est la mission du
gouvernement de laquais, de trafiquants de Martelly-Lamothe,
mission que nous sommes disposés à combattre sans répit.<p>
Or, bien malheureusement, il se trouve qu’Haïti Liberté
confronte actuellement une situation financière extrêmement
difficile. Nous savons combien vous appréciez le journal à sa
juste valeur politique d’information et d’analyse et que vous
ne sauriez rester indifférents à la présente. Aussi, venons-nous
frapper à votre porte pour aider le journal à parer au danger qui
le menace. Haiti Liberté fait appel non à la sensiblerie, mais à la
générosité de ses lecteurs et de ses sympathisants, à leur sens
de responsabilité politique, face à la situation, pour pouvoir
assurer sa survie financière afin d’aider le peuple haïtien à résister
aux vents contraires et de se débarrasser de l’étreinte.
Faites un don, il sera hautement apprécié, d’autant qu’il
aidera à maintenir le journal à flot ; à maintenir haut et fort le
moral d’un peuple qui résiste, lutte et espère.
Ainsi, nous vous remercions d’ores et déjà de votre patriotique
compréhension, de votre généreux engagement et de
votre aimable patronage. Inébranlable est notre foi dans la lutte
du peuple haïtien.<p>
Au nom du journal, veuillez accepter nos cordiales salutations
et nos remerciements anticipés.
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