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Vol. 8 • No. 11 • Du 24 au 30 Septembre 2014
Quand on fait le jeu du pouvoir !!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Le régime au pouvoir né d’une alliance macouto-bourgeoise est en train de recourir à toutes les manoeuvres dilatoires possibles pour arriver à s’imposer davantage. Dans ce cas, nous ne devons pas sous-estimer ce dont sont capables ces mercenaires, trafiquants de grands chemins. Ils sont capables de tous les crimes. On n’en est nullement étonné, s’il s’attache maintenant à persécuter des individus politiques de sorte qu’en faisant le vide, il soit à même de consolider sa base politique. Papa Doc lui inspire bien ce genre de répression tant physique que morale. Mais sommes-nous au temps des baïonnettes de François Duvalier pour ne pas tenir la dragée haute à ce pouvoir ? Assurément non ! Depuis le 7 février 1986, les acquis démocratiques et l’émancipation populaire nous courent dans les veines, nous immunisant ainsi contre la peur, quelle que soit la nature du régime en place. La Constitution de 1987 malgré ses limites et ses imperfections a accordé suffisamment d’acquis au peuple qui ne peut pas avoir peur de perdre à cause d’un certain Martelly imposé par les puissances impérialistes.<p> Certes, pour se maintenir au pouvoir, Martelly pourra bien établir une politique de persécutions ; mais s’il s’arrange pour le faire, c’est du fait que son pouvoir n’est plus menacé et qu’il veut passer lourdement à l’offensive contre les forces de l’opposition.<p> Mais qu’est-ce qui nous fait peur dans le régime Martelly pour ne pas vouloir mobiliser les troupes populaires à l’affronter, à maintenir une tension populaire permanente, à construire une grande mobilisation permanente prête à l’emporter, comme ce fut le cas en 1986. Le parti Fanmi Lavalas essaie de résoudre la crise à l’amiable avec le pouvoir. Il se réfugie dans les appels à l’aide d’éléments politiques extérieurs comme aux temps de la propagande préparant le coup d’état de 2004 avec l’arrivée des rebelles de Guy Philippe, alors que lors, il fallait plutôt mobiliser les masses de façon organisée.<p> Ainsi le recours à Maxine Waters s’adressant à John Kerry, un des loups dans la bergerie, faire signer une pétition pour demander d’arrêter les attaques contre Aristide sans pour autant dénoncer politiquement Martelly et ses commanditaires à Washington et l’occupation des Nations-unies qui veulent maintenir en place des régimes corrompus pour perpétuer la domination étrangère capitaliste sont loin d’être la solution au problème Martelly. S’il y a persécution politique, pour vraiment s’en découdre l’essentiel est de donner une réplique politique à Martelly et non pas se réfugier dans des considérations juridiques face à une administration judiciaire corrompue mise en place à cette fin.<p> En fait, c’est donner raison aux manèges de Martelly et c’est la raison pour laquelle il fonce davantage. L’arrestation de Jean Anthony Nazaire, ancien commissaire divisionnaire de la Police Nationale d’Haïti (PNH), le dimanche 21 septembre écoulé, en est une preuve flagrante. C’est une politique irresponsable que de ne pas vouloir combattre l’ennemi du tac au tac, préférant lui demander pardon, lui demander de vous laisser tranquille, sans doute même de vous oublier.<p> Mener une lutte ouverte contre les réactionnaires constitue la meilleure façon de soutenir la cause et les revendications populaires. On ne peut pas défendre le peuple en position de faiblesse. C’est désarmer les masses populaires et les rendre également faibles et vulnérables. Même quand Martelly aurait été un monstre, nous devons l’affronter et lui dire ses quatre vérités. On capitule par des notes de presse, des pétitions face à un régime démocratique ; mais pas face à un gouvernement d’essence duvaliériste. Nous devons mener des combats incessants contre les réactionnaires, en ne leur laissant aucun quartier. Cette bataille doit être un privilège pour tous les prisonniers politiques, pour tous ceux qui courent le même danger comme les frères Florestal, le policier emprisonné Jean Matilnès Lamy et ceux illégalement jetés en prison pour créer la peur. Etablir une préférence quant au soutien pour les victimes d’une même cause, d’un même ennemi, est une faute grave. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant une telle situation.<p> Tant d’autres peuples opprimés ont déjà prouvé que c’est par la lutte, la guerre juste et par elle seule que les peuples peuvent sauvegarder leurs libertés, mettre leurs acquis à l’abri des vautours capitalistes assoiffés de richesses.<p> Il faut être prêt à toutes les éventualités, à une hostilité plus ouverte, plus ferme, plus organisée contre ces forces du mal.<p> Les masses populaires sont toujours prêtes à défendre, comme par le passé, les conquêtes qu’elles ont payées de leur sang et de leur chair. Que les politiciens pusillanimes s’en souviennent et arrêtent de faire le jeu du pouvoir !
 
 
 
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