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Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
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Vol. 8 • No. 28 • Du 21 au 27 Janvier 2015
L’opposition n’a pas droit à l’erreur!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Les événements qui viennent de se produire en Haïti, aboutissant à ce nouveau coup d’État des forces occupantes pour non seulement sauvegarder le statu quo, mais aussi gagner la cause de l’hégémonie et de la domination américaines, prouvent une fois de plus que la grande conspiration entamée en 2004 avec Gérard Latortue et Boniface Alexandre et continuée sous René Préval et Michel Martelly contre le peuple haïtien n’est pas un mythe qu’il faut continuer à dissimuler. <p> La réalité a été bien mise à l’évidence par le rejet du Premier ministre Laurent Lamothe et son remplacement par Evans Paul, un spécialiste des complots et des coups bas, agent patenté et stipendié de l’impérialisme, médaille d’or des acrobaties opportunistes. Ce triste personnage fait partie d’une catégorie d’hommes et de femmes entrainés pour un certain nombre de tâches particulières à l’encontre de leur pays et de leur peuple. On peut affirmer que ces prostitués politiques sont toujours prêts à se vendre, pour saboter et saper ceux qui sont déterminés à lutter pour un changement radical. En tout temps, ils ne sont que de simples exécutants d’une stratégie déjà conçue, élaborée et mise au point par Washington pour organiser et diriger une campagne de répression contre les forces populaires et progressistes. Nous sommes loin d’oublier le rôle infâme qu’ont joué Michel Martelly et son actuel Premier ministre au service de la mafia impériale, en 2003-2004.<p> Donc, il faut reconnaitre que derrière ce camouflage, ce changement de masque, le rôle essentiel du nouveau gouvernement de facto de Evans Paul n’est que de jeter la confusion. Il s’agit de faire obstruction à la lutte que livrent les forces populaires pour débarrasser le pays de l’emprise américaine, pour qu’elle n’aboutisse à établir un régime véritablement national, celui recherché par les forces saines du pays.<p> Face à cet affront, la situation politique doit revêtir un aspect fondamental : garder vivace et effective la force dissuasive, déterminante de la mobilisation, et surtout éviter les erreurs insignifiantes. Ce changement de visage du pouvoir ne doit pas nous déboussoler. Au contraire, c’est le moment pour la population de redoubler de vigilance afin d’effacer cette grossière insulte d’ingérence qui continue à être faite à la Nation. Toutes les forces démocratiques et progressistes du pays doivent rester mobilisées pour débarrasser le pays de cette tutelle étrangère qui se manifeste politiquement, économiquement et culturellement. <p> Dorénavant, et en toute intelligence du reste, l’ambassade étoilée devrait être le point de destination de toutes les manifestations appelant au départ du gouvernement de facto de Martelly ; vu que ce repaire de coups bas contre la nation a été et reste encore le point d’origine de l’audacieuse opération qui a accouché de K-Plim et qui a bénéficié de la complicité la plus large au sein de la classe politique haïtienne. <p> La domination coloniale est une honte pour tous les peuples qui l’ont subie et davantage pour ceux qui la subissent encore. A ce carrefour, deux mondes se trouvent face à face dans le pays : d’une part, les partisans d’une politique sinistre qui ont trahi toutes les aspirations légitimes du peuple par leurs orientations, leurs alliances qui ont toujours reflété les options d’une classe bien déterminée, sachant fort bien que sa survie dépend essentiellement du soutien et de la protection des forces impérialistes et néo-colonialistes dont elle est le sous-produit. <p> D’autre part les forces de vrai changement qui tiennent le pays dans un climat de mobilisation intense devant aboutir à une solidarité agissante, concrète et une prise de conscience nationale pour éliminer les fantoches, les mercenaires, les agents de tout acabit jusqu’à bannir à tout jamais l’arbitraire, la corruption et la dégradation humaine qui asservissent les masses populaires haïtiennes. <p> Notre secteur dont la majorité est représentée dans l’actuelle opposition doit consentir à faire de grands sacrifices pour éviter le piège des attitudes démagogiques, plus promptes à la défensive qu’à l’offensive pour ne pas faire le jeu de l’ennemi. Il ne nous faut jamais perdre la foi et la confiance dans la force irrésistible et la volonté du peuple luttant contre la domination impérialiste. Il faut en finir avec les épithètes illusoires d’opposition radicale et d’opposition modérée. La question n’est point là. Il convient alors, d’observer les faits avec le maximum de lucidité en confiant au mouvement populaire réclamant un vrai changement le soin de clarifier les choses. Le secteur opposé au pouvoir et aux forces d’occupation, la Minustah, devrait s’organiser pour affronter ensemble l’ennemi et offrir une alternative conséquente. Pour mieux saisir les potentialités et les possibilités, il nous faut un programme minimum susceptible d’avoir l’accord de toutes les composantes de l’opposition. Ce sera un pas en avant très net vers la cristallisation d’une opposition cohérente. <p> <b> 1. Départ immédiat de Michel Martelly<br> 2. Pas d’élections possibles avec Martelly et Evans Paul<br> 3. Départ inconditionnel des forces occupantes de la Minustah<br> 4. Formation d’un gouvernement pour remplacer Martelly et Evans Paul : un Exécutif de transition formé d’un juge honnête de la Cour de cassation validé, agréé par le peuple, et assisté d’un conseil d’État formé des 10 sénateurs restant au Parlement.</b><p> La riposte au complot contre le pays doit venir de tous les citoyens conscients et conséquents. Il n’est pas trop tard pour refonder notre pays. En ce sens, l’opposition doit être organisée et disciplinée pas seulement sur la base de slogans, de bonnes intentions et de discours lénifiants ; mais aussi en s’appuyant sur des actes concrets. L’opposition n’a droit ni à l’erreur ni à l’échec de sa stratégie de combat. Si nous gagnons cette bataille, Haiti a beaucoup de chances de changer de cap pour de bon ; mais si nous la perdons, l’avenir du pays restera incertain pour quelque temps à venir.
 
 
 
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