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Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
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Notre Editorial
 
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Vol. 8 • No. 27 • Du 14 au 20 Janvier 2015
Coup d’Etat contre la démocratie!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Dans la jungle du monde capitaliste, les pires tragédies deviennent les affaires les plus juteuses pour les vautours de l’international dirigé par l’axe Washington-Paris-Ottawa. Depuis le séisme du 12 Janvier 2010, les Etats-Unis avaient militairement montré ce qui les intéressait vraiment en Haiti. Ce n’était pas l’épanouissement du peuple, mais bien son maintien, de façon résignée, dans son giron: une sorte de colonisation nouvelle formule, cette fois pour nous exploiter à outrance, pire même qu’au temps du système esclavagiste. <p> C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre le régime en place dont il ne fait aucun doute que le souci primordial est d’instaurer la terreur au bénéfice de ses patrons internationaux. Ceux-ci n’avaient au départ d’autres visées que de nous conduire vers le chaos, pour clamer qu’Haïti a échoué, que c’est un pays foutu, justifiant ainsi leur présence militaire sur notre sol. <p> C’est un truc classique. Ce n’est pas par un quelconque hasard qu’ils ont tout d’abord imposé Martelly au pouvoir. La raison, on la voit maintenant de façon évidente: avoir une marionnette à leur solde et par-dessus le marché un trafiquant qui devra se tenir coi.<p> Les patrons de Martelly savaient bien, depuis longtemps, qu’il est un amuseur de foules qu’il sait manipuler et faire danser. Il s’agissait pour les usurpateurs internationaux de s’en servir pour nous faire danser de tout notre saoul, jusqu’à perdre notre bon sens afin de nous emmener en bateau. Et tandis qu’il nous amusait il recevait de l’argent pour lui donner les moyens d’une politique de corruption tous azimuts. Entretemps pour mystifier les simples d’esprit, pour leur faire croire que le gouvernement travaille au bien-être des plus faibles, on lui donnait de l’argent aux fins de créer des programmes bidon pour donner l’illusion de parer aux besoins des couches démunies. <p> Ce faisant, il concourait à conforter les dessins pervers de ses patrons internationaux. Pour faciliter leur plan, leur conquête de lieux propices à leurs intérêts, Martelly allait entamer le déguerpissement forcé et des opérations de destruction dans divers endroits du pays comme le Centre-ville de Port-au-Prince et l’Ile à Vache. Alors, à bon droit, la population s’est levée pour dire Non ! Non à l’outrage ! <p> Toujours dans l’idée de livrer le pays aux intérêts étrangers, il a été accordé à des compagnies étrangères le libre accès à nos ressources minières livrées au pillage sans aucune procédure légale ; et le sénat de la République d’intervenir pour stopper ce pillage illégal. Depuis, est apparue l’idée souterraine d’éliminer le parlement, particulièrement le sénat. Elle a fait son chemin, ainsi aucune élection n’a été organisée pour enfin arriver à cette date fatidique du 12 janvier 2015. Étrange coïncidence !<p> Le dénouement ne pourrait être plus clair. Tant sur le fond que sur la forme l’Etat actuel n’est qu’un État de facto, issu d’un coup de force contre les institutions et la constitution du pays. Quel complot ! On ne peut le qualifier que de coup d’état criminel de la communauté internationale. Un acte jusque là inégalé. Elle ne se contente pas de nous recoloniser, mais elle s’est mise à vouloir rétablir la dictature pour nous réprimer davantage. L’organisation de coups d’Etat est dans la bonne tradition des puissances capitalistes exploiteuses, et c’est le point fort de la politique extérieure des Etats-Unis ; ce qui s’est passé récemment pour catapulter l’ancien GNBiste Evans Paul à la Primature et garder Martelly à la Présidence ne nous étonne guère ; vu que les deux baignaient dans les mêmes mares nauséabondes du coup d’état de 2004, qui a engendré l’occupation actuelle du pays. Donc, aujourd’hui on n’assiste qu’à une simple continuité du même processus!<p> Washington a une fois de plus violé, foulé aux pieds les aspirations populaires haïtiennes, leur lutte pour un changement dans le pays. Il n’est d’ailleurs pas sans intérêt de remarquer que toutes les institutions au service de l’international capitaliste comme par exemple le Core Group, l’OEA, les Nations-unies n’ont qu’un seul slogan, celui dicté par Washington, et explicitement formulé dans une communication du 11 janvier de l’ambassade américaine : <i>« Le gouvernement des États-Unis supporte fermement les efforts accomplis par le Président Martelly pour arriver à un consensus politique global en vue de résoudre l’impasse politique en Haïti. Le Gouvernement américain constate avec de graves inquiétudes que malgré les diverses concessions faites par le Président, le Parlement n’a pas encore voté une loi électorale pour faciliter l’organisation des élections en 2015. Dans le peu de temps qui reste avant la fin du mandat constitutionnel de l’actuel Parlement le 12 janvier, nous exhortons toutes les parties à se mettre d’accord sur un cadre en ce qui concerne les mandats parlementaires, la création d’un nouveau Conseil Electoral Provisoire, le vote des amendements de la loi électorale, et la formation d’un gouvernement de consensus. Le gouvernement des États-Unis exhorte fortement les parties à trouver une solution…… Toutefois, si cette solution ne peut être trouvée d’ici le 12 janvier, les États-Unis continueront de travailler avec le Président Martelly et quelles que soient les institutions du gouvernement légitime haïtien en place en vue de sauvegarder les avancées significatives que nous avons réalisées ensemble depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010. » </i>Quel outrage !<p> Et pour renforcer son cynisme, l’ambassadrice Pamela Ann White accompagnée du représentant de l'Organisation des Etats Américains (OEA) en Haiti, Fréderic Bolduc, était présente au Parlement le dimanche 11 janvier, lors de la convocation des parlementaires en assemblée nationale, pour les influencer et manifester son pouvoir de domination. <p> Il n’y a plus rien à cacher. Le peuple peut maintenant identifier le vrai visage du monstre impérial et reconnaître que la lutte contre Martelly est conjointe à celle contre l’impérialisme international sous la direction des Etats-Unis. On ne peut pas combattre les mercenaires au pouvoir sans combattre les forces d’occupation internationales qui les protègent.<p> Le peuple haïtien doit déjouer ce coup d’État en tenant vivante et vivace la mobilisation populaire pour le départ des putschistes à la solde de l’impérialisme international que sont Michel Martelly et Evans Paul. <p> La première indépendance n’a pas été donnée sur un plateau d’argent, elle s’est arrachée. A présent, c’est le moment de montrer à nos ennemis que nous sommes les dignes fils de Jean-Jacques Dessalines. La lutte doit continuer ! Vaincre ou mourir !
 
 
 
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