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Vol. 10 • No. 26 •
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Notre Editorial
 
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Vol. 7 • No. 36 • Du 19 au 25 mars 2014
L’impérialisme à visage populaire!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
La nouvelle politique qu’applique la Maison blanche, au Département d’État et au Pentagone, n’a pas au fond changé dans son agressivité à renverser les régimes populaires et progressistes. Ce sont plutôt certains mécanismes de contrôle et de domination qui ont été maquillés voire même colorés pour mieux programmer de sales coups. Les intérêts essentiels et les manœuvres demeurent les mêmes. C’est dans cette optique que nous retrouvons ces révolutions dites de couleur : « révolution des roses» en Géorgie (2003), «révolution orange» en Ukraine (2004), « révolution des Tulipes » au Kirghizistan (2005), « révolution verte » en Iran (2009).<p> A bien comprendre ces révolutions, elles rappellent le sucre et le sel raffinés. Ils se ressemblent par la couleur, mais leur saveur est bien différente. Il en est de même pour les mobilisations soi-disant populaires en cours maintenant, soit au Venezuela, soit en Ukraine. Elles peuvent paraître semblables aux revendications des peuples pour des changements structurels, alors que au fond, c’est tout le contraire ; de sorte que la couleur de l’atmosphère politique dominante n’est qu’une farce, un trompe-l’œil, une attitude truffée de perfidie et de sous-entendus ; rien que pour la défense des intérêts monopolistes qui sont désormais mis en question dans un grand nombre de pays, par les masses populaires conscientes et conséquentes.<p> C’est pour vous dire que toutes les mobilisations populaires n’ont pas les mêmes objectifs. Il y en a qui sont pour le renforcement de la démocratie populaire, tout comme il y en a qui ne sont que pures manipulations sinon des manœuvres réactionnaires au service des pays impérialistes. Les événements qui se sont déroulés au Venezuela, lors du coup d’état du 12 avril 2002 contre Hugo Chavez et ceux actuellement contre le président Nicolas Maduro proviennent de ces mêmes secteurs réactionnaires au visage populaire toujours au service de l’impérialisme américain prenant en charge de déstabiliser la révolution Bolivarienne du 21e siècle. <p> En Haiti, nous avons eu l’illustration la plus éclatante avec la Convergence Démocratique et la fameuse «caravane de l’espoir» d’Andy Apaid, de Baker, d’Evans Paul, de Rébu, de Delpé, de Serge Gilles et autres qui avaient embobiné bon nombre d’étudiants pour déstabiliser le gouvernement d’Aristide et qui finalement ont ouvert la porte à l’actuelle occupation du pays aboutissant au régime crapuleux de Martelly-Lamothe.<p> Certains se sont-ils jamais posé les questions suivantes : pourquoi les Etats-Unis avaient-ils appuyé les mobilisations d’Andy Apaid en 2003, celles contre Chavez en 2002 et celles en cours contre Maduro alors qu’ils ont boudé jusqu’à même boycotter et faire réprimer les manifestations populaires contre Michel Martelly, empêchant par ainsi le peuple même à aller revendiquer ses droits devant leur ambassade à Tabarre ? Pourquoi la presse étrangère au service des grandes puissances n’a-t-elle jusqu'à présent rien relaté des dérives révoltantes de ce régime ? Simplement du fait que toutes les mobilisations n’ont pas les mêmes visées. Toutes les mobilisations ne portent pas les mêmes fruits dans leur panier. Le sel et le sucre raffinés peuvent paraître de même couleur, mais ils ne sont pas de même goût.<p> A ce compte, on ne s’étonne nullement d’entendre l’ex-président déchu de la chambre des députés, Jean Tolbert Alexis, lié aux parlementaires au service de la Présidence (PSP), avouer : « Le peuple haïtien est solidaire du peuple vénézuélien qui manifeste dans les rues et qui demande la liberté…» (sic) ; et dans la foulée son collègue Jonas Coffy de déclarer pour sa part : « Nous allons apporter dans les prochains jours notre appui aux étudiants manifestant au Venezuela ». Sous prétexte de critiquer Martelly et Lamothe, ils montent au créneau contre le président Maduro du Venezuela avec le culot de déclarer que le peuple haïtien soutient l’opposition, les contre-révolutionnaires vénézuéliens à la traîne des impérialistes aux Etats-Unis. De quel peuple haïtien parlent –ils ? Si ce n’est de leurs cohortes de gnbistes, de mercenaires, de trafiquants à la solde du régime qu’ils appuyaient hier encore.<p> Toutes ces allégations ne peuvent tromper que ceux et celles qui veulent bien se laisser enfariner. Est-ce vraiment dans ce même dessein sinistre que l’organisation populaire Force patriotique pour le respect de la constitution (Foparc), le même 14 mars, dans une conférence de presse s’est laissée emporter par le même élan et dans la même veine, par le truchement de Buron Odigé, prétextant que Martelly avait promis l’argent de Petro Caribe aux députés afin qu’ils ne reconduisent pas Jean Tholbert Alexis à la tête de la chambre basse ? Drôle de coïncidence ! Ils vont écrire à Maduro et à l’opposition pour dénoncer les largesses du gouvernement vénézuélien à l’égard de celui d’Haïti. Dans ce cas, la similitude de ces trois déclarations n’est nullement fortuite ! <p> Il faut que certaines organisations populaires ne se laissent pas emporter par n’importe quel courant ; ce qui ne servira qu’à affaiblir la lutte. Il se pourrait que ce soit le fait de faiblesse idéologique quand certaines organisations se réclamant du secteur populaire sont en train de prendre de telles positions. C’est précisément ce que recherche Washington, des revendications à visage populaire pour se faire des alliés et des complices au sein des masses populaires pour accomplir leur sale mission. Au lieu de lutter résolument pour changer le régime de mercenaires que les Etats-Unis ont mis au pouvoir en Haïti, certains préfèrent faire le travail des impérialistes américains, en proposant d’aller, à leur place, déstabiliser la révolution bolivarienne. Mais la plus grande faute est imputable à l’absence de leadership au sein du parti politique Fanmi Lavalas auquel appartient le Foparc, qui lui-même également n’a pas pris aucune position dans ces menées subversives impérialistes contre la révolution bolivarienne, laissant aux organisations de bases le soin de prendre n’importe quelle position et parfois même les abandonnant sous la coupe des manipulateurs ou agents des puissances capitalistes comme le révèlent bien le rôle des députés Jean Tholbert Alexis et Jonas Coffy.<p> L’aide du Venezuela et de Cuba à Haiti, c’est une aide d’État à État. Non pas personnellement à Martelly ou à Lamothe. C’est à nous qu’il appartient, peuple haïtien, de changer de régime de gouvernement afin que l’aide des peuples frères ne soit pas gaspillé. C’est absurde de critiquer Chavez ou Maduro pour l’aide accordée à Haiti. Une telle position politique, c’est faire le jeu des ennemis des peuples du monde en l’occurrence le gouvernement impérial des Etats-Unis. Et quelle ingratitude, à part cela !<p> La Coordination Dessalines invite les masses populaires et leurs organisations à s’efforcer de briser courageusement les manœuvres de subversion et de sabotage des impérialistes, de les combattre même à visage populaire, et de liquider les séquelles de la domination coloniale des impérialistes, afin de sauvegarder fermement les conquêtes révolutionnaires et les relations de solidarité entre les peuples haïtien, cubain, bolivien, équatorien, vénézuélien et tant d’autres en lutte contre l’ennemi commun, le perturbateur de la paix et de la sécurité des peuples, la pieuvre impérialiste.
 
 
 
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