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Vol. 7 • No. 27 • Du 15 au 21 Janvier 2014
Pour que le défi de changement soit levé !
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Le dernier scénario au Parlement, le lundi 13 janvier, en Assemblée nationale, pour ouvrir la première session ordinaire de l’année législative 2014 ne peut qu’avoir été mis au point laborieusement par les puissances tutrices. Il exprime clairement une démagogie sans mesure, fondée sur le mensonge, la duplicité avec pour objet de transformer la réalité et de la mettre au service de l’idéologie bourgeoise dominante ; ce qui ne consomme pas allé sans créer des confusions et des ambiguïtés. Mais, en un sens, ça fait exactement l’affaire des secteurs qui ne sont nullement pour le départ du couple Martelly-Lamothe. De plus, au cours de la séance, on a pu remarquer que personne n’a osé lever la voix pour mettre à nu les dérives de ce gouvernement, encore moins les crimes atroces qu’il a commis, particulièrement celui qui poussa la chambre du sénat à voter la mise en accusation des deux chefs de l’exécutif. <p> L’un des outils de dissuasion pour neutraliser une mobilisation populaire conséquente, demeure l’arme électorale, ce miroir aux alouettes pour canarder la population. C’est le principal atout des élites pour faire avaler à la population la pilule amère de la démobilisation. Et ce n’est pas sans raison que Martelly, imbu du caractère démobilisateur de l’arme électorale, s’est mis à scander à cette séance au parlement que « L’année 2014 est définitivement une année électorale. Il faut des élections inclusives, honnêtes et sincères pour renouveler les 2/3 du Sénat et la Chambre des députés ». Une telle déclaration ne fait-elle pas le bonheur des courtisans empressés pour lesquels seuls compte le commerce électoral ? <p> Comme une bête aux abois, l’ennemi utilise toutes les armes à sa portée pour tenter de démobiliser le peuple et retarder l’inévitable issue de la lutte. D’une pierre, Martelly, Lamothe, Tholbert, Dieuseul Simon Desras et leurs alliés au sein de la classe politique opportuniste ont voulu réaliser un triple coup : d’abord, détourner le courageux et patient peuple haïtien des véritables problèmes qui sont la famine, le chômage, la maladie, la corruption et l’occupation du pays ; ensuite, justifier les fondements de la politique néolibérale ; finalement, rétablir, par le dialogue, l’entente de classe entre les deux grandes institutions de l’État haïtien : le parlement et l’exécutif, qui concrètement prouvent leur allégeance à l’impérialisme au service duquel ils se sont mis pour continuer à maintenir intact le statu quo. Mais, ils oublient tous, qu’on ne peut pas arrêter le cours de l’histoire, quoiqu’on ne puisse nier que la façon dont le scénario a réussi est tout à leur avantage.<p> La lutte est à un point de non retour. Et là encore, nous ne pouvons pas continuer à compter uniquement sur des manifestations sporadiques, parfois même privées de leadership clair. Le défi de changement ne sera pas levé si les organisations populaires de base restent à un seul point, jouant les mêmes rôles. L’essentiel, c’est qu’il faut que ces manifestations débouchent sur des solutions qui non seulement ne ramèneraient pas la société en arrière, mais l’impulseraient vers l’avant.<p> Voyez donc ! L’atmosphère dans tout le pays est aux manifestations : les étudiants, les employés révoqués, les victimes du 12 janvier, les ouvriers revendiquant un salaire de 500 gourdes. Ça bouge. Ne réalise-t-on pas qu’il manque un ingrédient solide à la mobilisation, un véritable ciment de solidarité à cette effervescence populaire, vraie matrice révolutionnaire pour le changement ?<p> Il nous faut, quant à présent, ce que Lénine appelle une « Organisation de Lutte », pour catalyser toute la fougue et la force de conviction de la jeunesse estudiantine, des travailleurs et de la paysannerie. Une organisation puissante ayant pour objectif de garantir la continuité dans les idées de la lutte afin de lui permettre d’aller toujours vers l’avant.<p> Il est temps qu’un parti populaire anti-impérialiste se dessine, comme un vrai tremplin progressiste pour propulser toutes les revendications des masses populaires, pour développer une conscience politique de classe et planifier enfin d’une manière rigoureuse le dynamisme de la lutte contre le pouvoir.<p> Les premières exigences sont celles de la continuité et de l’articulation des luttes populaires selon une ligne politique juste, le miroir aux alouettes, c’est à dire à la hauteur des intérêts et des aspirations du peuple, une ligne ferme qui exprime la nécessité du changement radical, vu qu’il n’y a rien à reformer dans ce système d’Etat pourri et corrompu jusqu’à la moelle. L’ampleur de la lutte est telle qu’il n’y a pas d’autre issue pour le changement que cette « Organisation de Lutte ».<p> Voulant apporter une réponse d’une grande portée politique à la question capitale de changement, pour édifier une société de justice et de progrès social, l’organisation Coordination Dessalines (KOD) considère qu’il est impérieux et possible de changer la situation et fait appel à toutes les forces de progrès pour qu’elles contribuent ensemble au succès de cette voie qui est celle de la réalisation de tous les idéaux de Jean-Jacques Dessalines et de Charlemagne Péralte.
 
 
 
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