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Vol. 6 • No. 30 • Du 6 au 12 février 2013
Carton rouge pour Martelly et Lamothe lors du Carnaval!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
La Communauté internationale ne sait à quel saint se vouer pour forcer le gouvernement Martelly-Lamothe à faire les élections sénatoriales et locales qui auraient dû être organisées depuis novembre 2011 sous la présidence du précédent laquais de l’international l’ex-président René Garcia Préval. <p> Ce n’est pas l’argent qui manque pour organiser le scrutin car les Etats-Unis, l'Union Européenne, le Brésil et tant d’autres qui tirent leur beurre du pays ont déjà promis de contribuer financièrement. Mais, la raison pour laquelle le pouvoir en place n’a pas la volonté d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques pour remplacer les élus actuels corrompus jusqu’à la moelle, c’est la peur d’une sanction populaire. Corruption qui gangrène toutes les avenues au sein du gouvernement, et qui est le fait des acolytes duvaliéristes et jean-claudistes de Martelly acharnés à se maintenir au pouvoir par la force.<p> Un scénario qui dans le fond ne dérangerait pas les puissances tutrices. Mais le hic, c’est que les élections leur permettraient de mieux vendre leur pseudo démocratie, leur assurerait l’apparence qu’elles sont en train de bâtir un Etat de droit. C’est dans cette optique que les réactions pleuvent de toutes parts contre le gouvernement fantoche. Ainsi, le 18 janvier dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général pour Haïti d’alors Mariano Fernandez, le chef civil qui dirige les forces d’occupation du pays, la mal nommée Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a appelé le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la tenue d'élections « libres, inclusives et transparentes » le plus tôt possible en 2013.<p> L'ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, pour sa part, Henry Paul Normandin, déplorant le retard indique à ses subalternes que « c'est le temps des décisions et de l'action ». Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Masood Khan (Pakistan), n’a pas ménagé ses mots « la tenue d'ici à la fin de 2013 d'élections libres, régulières, sans exclusive et crédibles est importante pour entretenir la stabilité politique et créer un climat propice au développement socio-économique »<p> Or la réalité est toute autre : à l’heure actuelle, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) compte 6 membres nommés pour siéger au CEP ou Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP) alors qu’il ne devrait y en avoir que 3. D’autant que le problème de l’Exécutif est d’un autre ordre, puisque le directeur du CTCEP est un présumé violeur, il serait quand même honteux de le garder ; et même si Martelly comptait le garder en dépit de l’avilissant scandale en cours, on souhaite ardemment que la classe politique se rebelle contre l’infamie et force Martelly à se débarrasser d’un directeur d’institution électorale décrié, rejeté par l’opinion publique.<p> Quant au parlement qui devait envoyer sa quote-part de 3 membres, on ne sait pas encore si cela arrivera jamais du fait qu’il n’y a pas de consensus au sein des parlementaires et que la majorité des députés se trouve être sur la liste de paye de l’Exécutif. <p> Même quand le Premier ministre affirme que son gouvernement a la détermination d’organiser les sénatoriales partielles au cours de cette année, on en doute fort car sa priorité de fils de la bourgeoisie patripoche c’est de dépenser de l’argent pour garder son poste et en gagner davantage. En cela il prend langue avec un président pillageur des fonds de l’Etat et amateur de bamboches carnavalesques.<p> Donc pour dédouaner Martelly des pressions de la Communauté Internationale, son conseiller Youri Latortue, se jette dans la mêlée pour le défendre, démentant les accusations contre l'exécutif et mentant en assurant que le chef de l'Etat est déterminé à réaliser les élections sénatoriales.<p> Que Martelly veuille faire les élections ou non, ce ne devrait pas être l’affaire des masses populaires pour l’instant. Car qu’il y ait élections ou pas cela ne changera pas d’un iota la politique de misère et de pauvreté instaurée dans le pays.<p> Pour sa part, la Communauté internationale exige sans doute des élections mais c’est seulement pour se donner un brevet de satisfaction. Il leur chaut peu ou pas du tout que les élections soient frauduleuses et truquées. L’important c’est qu’elles aillent dans le sens de leurs intérêts. <p> C’est dans cette perspective que nous demandons aux masses populaires, grandes victimes de la politique néocoloniale appliquée en Haiti à travers Martelly et Lamothe pour perpétuer l’anti-changement, de profiter du Carnaval pour leur signifier un carton rouge en attendant leur renvoi définitif du pouvoir.
 
 
 
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