Home  |  About Us  |  Topics  |  Contact Us
Haiti Liberte Logo
  JUSTICE . VERITE . INDEPENDANCE
 
Faire un Don
pict
 
Haiti Liberte
 Member Log in
Email Address

Password:


...
 
Edition Electronique
Vol. 10 • No. 26 •
Du 4 Jan  au  10 Jan 2017
Electronic Edition
pict 
Notre Editorial
 
English Wikileaks Wikileaks en français Wikileaks
 
 
 
Vol. 6, No. 6 • Du 22 au 28 Août 2012
Autres temps, autres mœurs, bon appétit messieurs!
Berthony Dupont

 
 
EDITORIAL
Aujourd’hui nous estimons qu’il est de notre devoir en tant que citoyen et en tant que militant d’étaler la vérité au grand jour ! Ce n’est certes pas un hasard, si malgré tous les faux pas, les révoltantes dérives et les provocations du régime en place depuis le 14 mai 2011, il n’y a jamais eu jusqu’à date aucune grande mobilisation pour le déstabiliser, encore moins pour le renverser.<p> Alors que Martelly a déjà assez fait comme ça, dépassant même les bornes, les limites du bon sens politique, on n’a jusqu’à présent entendu aucune grogne, aucun appel au soulèvement ni de «caravane de l’espoir» pour le dénoncer. Sauf les militants du Moleghaf qui hebdomadairement organisent une manifestation devant le ministère du Commerce. Et c’est juste pour avoir essayé que les membres de ce regroupement populaire sont en train de pourrir dans les geôles dictatoriales de Martelly.<p> Pour beaucoup, tout semble se passer comme si les actes posés par le régime de Martelly allaient de soi. Ont-ils déjà oublié, sous le gouvernement Lavalas, combien étaient violentes les campagnes de propagande des médias, des organisations étudiantes, des syndicats, tous fusionnés sous la direction du groupe 184 d’Apaid et de Baker pour déstabiliser ce gouvernement, jusqu’à même qualifier le président Aristide de dictateur aussi féroce que Duvalier.<p> Mais ces farouches opposants qui pendant toute l’année 2003 tiraient à boulets rouges sur le gouvernement Lavalas, sont ils morts ? Ne sont-ils pas là, quelque part présents, bien vivants dans le pays ? Quand entendra-t-on leurs voix s’organiser en un autre infâme «COLLECTIF NON» ? Quand lira-t-on sous leurs plumes autrefois corrosives : nous mobiliser contre ce gouvernement, «ce n’est pas nous opposer à l’unité haïtienne, c’est au contraire la défendre» ?<p> A quand aura-t-on une autre déclaration du syndicat Batay Ouvriyè pour redire comme en décembre 2003 : À BAS LAVALAS PILLEUR, CRIMINEL, SANGUINAIRE ! À BAS L’EXPLOITATION DE TOUTES SORTES! Pourquoi n’entend-on pas encore ce genre de slogans contre l’actuel régime en place ? N’y a t-il pas encore suffisamment d’accrocs à la démocratie pour prendre résolument position ? Pour dire Non à ce régime répressif qui avance à pas de loup sur les forces populaires. Quand donc va-t-on entendre certains « progressistes » crier : A Bas Martelly Kaletèt tèt kale, pilleur, criminel sanguinaire ! A bas l’exploitation de toutes sortes ! Ce silence collectif s’apparente presqu’à une approbation de toutes les dérives de Martelly et de Lamothe.<p> De l’affaire Bélizaire, à l’attaque armée de la Faculté des sciences, sans oublier les attaques verbales contre des journalistes, voilà que maintenant Martelly en tant qu’élève des Duvalier vient d’imposer, sous les diktats de l’impérialisme, son conseil électoral permanent sans tenir compte de maintes protestations même quand elles ont été faibles par certains leaders politiques sans poids du reste et par certains parlementaires. N’y aurait-il pas là une raison valable de déclencher une mobilisation contre Martelly? Autrefois, il était aisé pour beaucoup d’opposants de multiplier les actes d’accusation contre le régime Lavalas, mais où se cachent-ils aujourd’hui ? <p> O ironie ! A date, les détracteurs d’hier n’ont pas encore fait du président un dictateur, malgré que la présidence ait mis le feu aux poudres en décidant de placer ses hommes de main au Conseil électoral Permanent de façon à contrôler les élections et se perpétuer au pouvoir à la Papa doc. D’autant que l’impérialisme américain supporte le régime en place. Entre-temps, les voix virulentes d’opposition des années 2003 et 2004 se taisent ou mettent une sourdine à leurs vociférations d’antan.<p> Il ne fait point de doute que la misère du peuple, la corruption rampante su sein de l’administration sont autant de facteurs propices à un rejet du régime Martelly comme nous l’avons déjà exprimé : ce gouvernement nous donne un haut-le-coeur. Pourtant, les opposants systématiques d’hier rechignent aujourd’hui à faire face de façon conséquente à une politique dictatoriale déjà établie à la barbe de tous. Peut-être qu’ils ne se sentent pas coincés dans l’étau de Martelly et de Lamothe, contrairement à nous autres. <p> Mais, s’ils ne se sentent pas coincés, humiliés comme nous, c’est qu’ils n’ont aucun problème, qu’ils ne voient aucun danger comme ils disaient l’avoir vu venir au temps de Lavalas. Ils sont logés à la même enseigne, ces apatrides qui depuis 1804 n’ont jamais souhaité voir les masses connaître de meilleur sort que l’exploitation et la répression.
 
 
 
comments powered by Disqus
 
 
Home Page  |  Archives  Ad Rates / Tarifs Publicitaires  |  Subscription / Abonnement  |  Info  |  Contact
 
Copyright © 2009 Haiti Liberte. All rights reserved
Site Design and Hosted by: All in One Office, LLC